Peines alternatives : un nouveau cap pour la politique pénale marocaine

La loi sur les peines alternatives constitue un tournant majeur dans l’évolution de la politique pénale au Maroc, a affirmé Mohamed Abdennabaoui, premier président de la Cour de cassation et président délégué du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire. Intervenant lors d’une rencontre nationale d’information à Rabat, il a souligné que l’entrée en vigueur du texte prévue le 8 août prochain introduira une nouvelle logique fondée sur la réinsertion et la dignité humaine. Cette loi vise à renforcer la confiance des citoyens dans le système judiciaire et à moderniser les sanctions en privilégiant la correction du comportement plutôt que l’incarcération systématique. Elle consacre quatre formes principales de peines alternatives : le travail d’intérêt général, la surveillance électronique, la restriction de certains droits et obligations, ainsi que l’amende journalière. Ces sanctions concernent les délits punis d’un emprisonnement allant jusqu’à cinq ans ferme. Lors de cette rencontre, placée sous le thème « La justice au service de la réinsertion », les participants ont échangé sur le cadre juridique et les modalités pratiques de mise en œuvre de ces peines. Deux sessions scientifiques ont permis de discuter des enjeux juridiques, opérationnels et institutionnels liés à ce changement, dans l’optique de mieux accompagner la réinsertion des contrevenants dans la société. M.Ba.   Image Une : Légende : La loi sur les peines alternatives constitue un tournant majeur dans l’évolution de la politique pénale au Maroc, a affirmé Mohamed Abdennabaoui, premier président de la Cour de cassation et président délégué du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire. Intervenant lors d’une rencontre nationale d’information à Rabat, il a souligné que l’entrée en vigueur du texte prévue le 8 août prochain introduira une nouvelle logique fondée sur la réinsertion et la dignité humaine. 2 lectures

Peines alternatives : un nouveau cap pour la politique pénale marocaine
La loi sur les peines alternatives constitue un tournant majeur dans l’évolution de la politique pénale au Maroc, a affirmé Mohamed Abdennabaoui, premier président de la Cour de cassation et président délégué du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire. Intervenant lors d’une rencontre nationale d’information...