Industrie: intégration locale, écosystèmes et formation au cœur de la stratégie

Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, a réaffirmé que l’intégration locale et le développement d’écosystèmes industriels constituent les fondations du décollage industriel du Maroc. Grâce à une politique d’ouverture économique et à des accords de libre-échange, le Royaume accède aujourd’hui à un marché potentiel de 2,6 milliards de consommateurs. Cette transformation s’appuie sur quatre leviers : investissements en infrastructures, création de zones industrielles à installation rapide, formations adaptées aux nouveaux métiers et structuration de filières locales de fournisseurs. Résultat concret : dans le secteur du pneumatique, la production est passée de 150.000 à 12 millions d’unités, principalement destinées à l’export. Dans l’automobile, Mohamed Bachiri (Renault Maroc) a souligné l’atteinte de 65,5 % d’intégration locale en 2023, avec un objectif de 80 %. Le secteur a produit 413.000 véhicules l’année dernière, dont 270.000 exportés. Le volume d’achats de pièces au Maroc a atteint 2 milliards d’euros, avec une ambition de 30 milliards d’ici 2030, notamment via le développement d’un écosystème de batteries pour les véhicules électriques. Les efforts se concentrent aussi sur la formation. L’OFPPT intègre désormais l’IA, l’industrie 4.0 et les technologies vertes dans ses cursus, afin de mieux aligner l’offre avec les besoins des entreprises. Cette synergie entre formation, innovation et industrie vise à faire du Maroc un hub industriel agile, compétitif et tourné vers l’avenir. M.Ba.   Image Une : Légende : Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, a réaffirmé que l’intégration locale et le développement d’écosystèmes industriels constituent les fondations du décollage industriel du Maroc. Grâce à une politique d’ouverture économique et à des accords de libre-échange, le Royaume accède aujourd’hui à un marché potentiel de 2,6 milliards de consommateurs. 8 lectures